Samedi 20 Mai 2017 - Jour 34, étape 23

Elle est... cassée ?

#MerciBrice

Départ : Cartelègue

Arrivée : Blaye / Saint Martin Lacaussade

Distance parcourue : 16,2 km

Podomètre : 19 234 pas

Cumul : 460 228 pas / 390,7 km

Météo : Soleil. Un peu de vent. Une pincée de sel et laissez cuire une heure.

Rushes : 39,4 Go

 

La belle rencontre du jour, c'est l'enthousiaste Ludivine et son chouette fiston Maxime, qui nous croisent en voiture lorsque nous quittons Cartelègue. Nous sommes à nouveau partis tard et Ludivine, qui s'occupe également du gîte et avait entendu parler de nous, s'était dit qu'elle "n'aurait plus la chance de nous croiser", et semble ravie du contraire ! La vie fait si bien les choses parfois... Ou la mise à jour du blog et le manque de sommeil peut-être. "Je reviens du marché" nous dit-elle, "je peux vous offrir quelque chose ?". Le goût des fraises est incomparable, chargé de l'Amour que son sourire a mis dedans. Merci pour cette belle énergie, belle madame.

 

Le parcours est plutôt agréable et ensoleillé, et nous faisons halte devant une jolie Eglise, non loin du bac qui doit nous faire traverser le bras de mer en direction de Bordeaux. Mais au moment de repartir, je suis prise de violents étourdissement, nausées, muscles ankylosés... bref, un joyeux cocktail de malaise qui prolonge notre pause déjeuner. La surconsommation récente de produits laitiers et animaux alors que mon corps n'y est plus du tout habitué dans ma vie quotidienne me semble être une piste explicative... Après un massage crânien qui emmêle ce qu'il me reste de cheveux (merci Antho, je vais penser à me convertir au rastaïsme), tout autant qu'il apaise un peu ma sympathique migraine (le démantèlement de mes lunettes de Soleil, adaptées à ma vue de taupe, décentre également mon équilibre oculaire et doit contribuer fortement à ce malaise.), nous reprenons doucement la route jusqu'à Blaye. A grands coups de fraises des bois et de bambou taillé par notre homme des bois national.

Blaye. Trop tard pour le bac espéré cependant, les hébergements sur l'autre rive étant en outre soit complets, soit forts lointain... Et personne n'a envie de marcher vingt kilomètres supplémentaires à 17h passées. L'attache de la charrette ayant également perdu une rondelle de fixation, Alain chute plusieurs fois, doucement mais surement, de déséquilibre lors de manœuvres un peu laborieuses. Toute cette fatigue nous rend raisonnables. Nous prenons donc le temps de monter dans la citadelle, village charmant et apaisant, où nous cherchons l'Office du Tourisme. Merci d'ailleurs pour la gentillesse de votre accueil ! Les responsables nous indiquent le gîte le plus proche... à 3 km... derrière nous ! Nous rebroussons donc chemin jusqu'à Saint Martin Lacaussade, où de superbes buses volent bas et nous éblouissent de leurs piquées. Trois pigeons le jour de notre rencontre avec Laurik, quatre buses aujourd'hui. Combien de Dragons à l'arrivée à Saint Jacques lorsque vous nous aurez tous rejoints ?

 

La soirée est marquée pour ma part un autre deuil matériel de taille. Le fameux pantashort s'est reconverti en... pantastring ? Les lambeaux ont chacun demandé leu indépendance, une ère s'achève. Amen.