Notre Dame de Paris - Saint Jacques de Compostelle : 1925km en fauteuil roulant

mercredi 24 mai 2017

Mardi 23 Mai - Jour 37, Bordelisme

"Fait Maison"
Du Sauternes au Limoncello


Départ : Bordeaux
Arrivée : Pessac
La feinte non feinte : Tramway-Poussette

Météo : Soleil & Décadence
Rushes : 47,1 Go




C'est le matin idéal pour faire un footing de découverte de Bordeaux. Mais non. On attend plutôt le retour de la courageuse et sportive Chloé pour bruncher, avant qu'Omaël enchaîne déjà sur sa sieste... ah il est déjà si tard ? Mais on vient de se lever... Et on est pourtant encore complètement épuisés. L'accumulation commence à pointer le bout de son nez... Le sang neuf de Gaby, l'un des premiers élèves de Taekwondo d'Alain, celui qui a contribué à "me faire croire que j'étais prof" comme il dit, ne pourra que lui redonner une belle impulsion pour la suite.

Pour l'heure, l'appartement étant tout en escaliers, Alain fourni un effort considérable pour nous rejoindre aux repas, et profite de son fiston dans la chambre du bas le reste du temps. Sieste incontournable et timing serré oblige, nous visitons donc la ville uniquement tous les trois, Chloé, Gabriel et moi. Elle nous fait découvrir les beautés de cette jolie ville et le Miroir d'Eau à bord de quais. Une belle énergie circule ici. Nous loupons l'occasion de recroiser Charlotte, qui est dans les parages mais avec laquelle nous n'arrivons pas tout à fait à coordonner nos emplois du temps. On espère te revoir très vite tout de même, copine-pèlerine !

Ce que nous ne loupons pas en revanche, c'est l'occasion de manger gaufres & glaces maisons à "La Fabrique Givrée". Des goûts incroyables et une gentillesse bio, amis de Bordeaux, courez-y ! On ne saurait que vous conseiller, on a presque tout goûté... et à peu près tout aimé. Pas surs de vous avoir aidé sur ce coup-là...

Nous récupérons toute notre colonie de bagages en fin d'après-midi pour traverser la ville en tramway jusqu'à Pessac (expérience à prendre telle qu'elle est, à l'heure de pointe, chargés comme jamais, ne pas réfléchir au pourquoi), où les oncles de Marie-Lye nous accueillent pour la nuit. Mais si, Marie-Lye, la maman de la douce Lila, avec qui nous avons marché près d'Orléans. Mais si, souvenez-vous, ces sourires plein d'amour, le maillot du Barça, les canards au bout du doigt. Bon, en tous cas nous on voit, et la bienveillance est décidément de famille. Serge & Jean-Christophe nous accueillent comme des Rois, vins locaux et repas fou. Des sourires et des gens beaux. Un énorme plateau de cerises et de la mousse au chocolat. Arrosé sans aucun excès mais la plus grande des qualités. Du bonheur fait maison. Un merci ne suffirait pas. Mais je n'ai encore une fois que ce mot là...


Omaël et son Papa font dodo. Dernières infos techniques transmises à Gabriel, et puis d'ultimes sauvegardes et de l'écriture m'attendent. Je dois boucler toute ma popote avant de remonter Omaël à Paris demain. Enfin, dans quelques heures. Enfin, là je conclue et je m'habille en fait. Dernière nuit sans sommeil avant que je ne me coupe une dizaine de jours de ce voyage, pour des raisons professionnelles et artistiques. Heureusement qu'un fier moussaillon se chargera de tout ça. M'sieur Gabriel, le sort de toute l'Egypte est entre tes mains.

Michel Drucker n'a qu'à bien se tenir. Je rends l'antenne. A vous les studios.




























































































1 commentaire:

  1. Je suis émue en voyant ces belles photos de vous tous dans des lieux qui me sont familiers entourés des plus beaux tontons de mon coeur ! Bisous à vous

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